Pourquoi la ligne nouvelle ferroviaire est urgente

Publié le par Gérard PIEL

Dans une région où les retards en matière d’infrastructures, de transports et de déplacements sont importants, où l’asphyxie de la circulation routière sur le littorale et autour des grandes villes devient insupportable, que la même saturation existe sur la voie PLM tout au long du littoral de notre région auquel il faut rajouter l’augmentation incessante du trafic de marchandises transporté par des milliers de camions qui traversent notre région, il est vitale de se donner de nouvelles capacités de transports soit l’autoroute A8bis soit un nouvel aéroport soit une nouvelle ligne ferroviaire. Et c’est bien cet équipement qui est le moins polluant, le moins cher et le moins attentatoire à l’environnement.


En 2001, la LGV s’est arrêtée à Marseille laissant le reste de la région sans moyen de transport collectif alternatif.
Dans le même temps, l’A8 est passée de 2 à 3 voies entre Aix et Nice comme l’A50 est passée de 2 à 3 voies entre Marseille et Toulon. Cela n’a réglé aucun des problèmes listés ci-dessus, seul le gestionnaire privé de cette infrastructure y a trouvé bénéfice.


Dans notre région, les équipements routiers à venir sont nombreux, L2 à Marseille, LEO dans le Vaucluse, tunnel de Toulon, A51, nouveau tunnel de Tende. Ils sont tous budgétivores, beaucoup plus que le ferroviaire et pourtant cela n’est pas discuté comme l’est le coût de la ligne nouvelle. Petit rappel, le KM ferroviaire est vingt fois moins coûteux que le routier.


Si par malheur la deuxième infrastructure ferroviaire de notre région est abandonnée que pour des considérations financières il faudra se poser la question pour le routier mais aussi du coût engendré par cet abandon pour la société, pour la santé des habitants de la région et pour notre environnement.


Concernant les oppositions, certaines sont attisées par des craintes infondées et d’autres par des intérêts particuliers. Peut-être faudra-t-il que la question soit posée à l’ensemble des habitants de notre région afin que l’intérêt général prime.


Pour l’instant, il nous faut convaincre le Comité 21 de l’utilité de cette infrastructure. C’est ce que j’essaierai de dire à la réunion de ce jour à Nice. Je compte sur mon camarade André Chassaigne, député et membre du Comité 21, pour défendre notre point de vue.

 

Publié dans Transports

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