La violence comme ils disent

Publié le par Gérard PIEL


Depuis quelque temps le thème de la violence est utilisé comme un leitmotiv pour déconsidérer les luttes des salariés. Ces eux les pelés, les galeux qui bousculent, cassent, brulent, mettent la France et ses sacro-saintes entreprises à feu et à sang ! Cette petite musique colportée par les mediacrates libéraux tombe à pic pour le pouvoir. Celui-ci considère les députés socialistes comme des godillots, leur ordonne de ne pas voter la proposition de loi du Front de gauche. Cette proposition amandée par les sénateurs socialistes qui l’ont votée concerne 200 syndicalistes tout au plus ! Mais c’est encore trop pour Hollande et son gouvernement libéral.
Ce pouvoir est au petit soin pour le Medef. Il ne veut pas lui déplaire alors, exit la loi d’amnistie.
Hollande aime les syndicalistes couchés façon direction de la CFDT.


Ce pouvoir libéral cautionne les régressions sociales qui se déroulent dans les entreprises, non seulement il cautionne mais il aide, il facilite les sales coups du Medef.


Nous n’avons pas voté pour cela au deuxième tour de la présidentielle et nous refusons cet asservissement. Mais la violence, elle existe bel et bien.


Violence des forces de police qui systématiquement font face aux travailleurs qui défendent leur emploi comme à PSA, Goodyear, Fralib…
Violence contre celles et ceux qui se battent contre des patrons voyous : Mittal, Kem one, Petroplus…
Violence à la Poste, à France Télécom, chez Renault où les salariés se suicident dans l’indifférence du patronat digne du 19e siècle.
Violence pour cette dame de 70 ans qui s’est pendue hier à Vénissieux juste avant que l’huissier et les forces de police ne procèdent à son expulsion locative.
Violence pour cet inconnu mort dans un squat à Antibes il y a 15 jours, de froid, de solitude, de pauvreté.
Violence pour les 5 millions de chômeurs qui survivent entre précarité et misère.


Alors, quand Hollande appelle au rassemblement de toutes et tous (patrons, salariés, chômeurs) pour lutter contre le chômage, il nous prend pour des billes.
Les riches n’ont jamais été aussi riches et il y en a toujours plus mais aussi, toujours plus de pauvres dans des proportions autrement plus importantes.


Le rassemblement c’est celui des salariés, des chômeurs, des retraités, des sans-logis, sans droit, sans papier, c’est la lutte des classes qui continue et toutes et tous avec les syndicats qui résistent au libéralisme le 1er mai, toutes et tous à Paris le 5 mai contre l’austérité et pour la 6e République.

 

 

 

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J
<br /> Je suis écoeurée par ces gens qui se disent socialistes et qui ne sont que les valets des riches qui en veulent toujours plus. Oui, c'est la lutte des classes et les socialistes ne sont pas avec<br /> la classe ouvrière mais avec les patrons. C'est clair.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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G
<br /> Allons allons du courage on ne lâche rien<br /> <br /> <br />