UN CADAVRE DANS LES ASPERGES ! Chapitre 14

Visiblement Alcide De Besse n'attendait pas de sitôt le capitaine Maris ! 

- Encore ! Je ne peux pas vous recevoir, j'ai du boulot ! Ce n'est pas parce que je suis retraité que je glande. Ciao ! 

- Ça, nous le savons. Si vous préférez que je vous envoie les bleus pour une garde à vue, pas de problème ! 

- Toujours des menaces, décidément vos méthodes n'ont pas changé depuis Vichy ! 

- C'est bien de connaître l'histoire de France, moi je souhaite connaître la vôtre. Pourquoi avez-vous, toutes affaires cessantes, rendu visite à vos associés ? 

- Je n'ai pas d'associés, je suis le patron ! Un patron ça contrôle ses employés, c'est ce que je fais régulièrement, coïncidence cela tombait après votre venu, je n'y peux rien ! 

- Effectivement vous cumulez les coïncidences, par exemple, cet appel à Claudia Tarin, bizarre, non ! 

- Madame Tarin a investi dans mes affaires, je la tiens au courant, c'est tout ! 

- Non, vous lui avez demandé de la rencontrer ! 

- Et alors ? 

- Alors le retour de Mauro Tarin fait bouger la fourmilière, vous ne l'attendiez pas, où je me trompe ? 

- Moi je m'en fous de Tarin, j'ai du le voir une ou deux fois et furtivement, ce n'est pas mon problème ! 

- Peut-être, mais c'est le mien, donc je vais vous faciliter la tâche, je vous convoque dès demain matin ainsi vous croiserez madame Tarin. 

- Vous avez le droit de faire ça ? 

- Bien sûr et, pour plus de sécurité, on viendra vous chercher, je vous rassure en toute discrétion. Dernière question, regardez cette photo, vous ne trouvez pas troublante la ressemblance, un membre de votre famille peut être ? 

- Là, je n'ai rien à vous dire. 

- Comme vous voulez, demain 10 heures sans faute !