8 mars, ça pique !

Publié le par Gérard PIEL

 

 

Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite.

 

En ce début mars, il fait encore froid à Paris. Jean Groin attend avec impatience l’arrivée du printemps, des beaux jours, des jupes légères, des décolletés affriolants. Pourtant, il est à son poste dans le métro, ce matin il y aura de la chair fraîche !

Sophie, comme tous les matins, monte à Villejuif, change place d’Italie et descend à Bastille d’une rame bondée.

Groin a repéré Sophie, il joue des coudes pour l’approcher et il commence à profiter.

Elle se tourne pour voir le visage du frotteur, cramoisi, yeux exorbités, elle lui demande de s’arrêter, il s’en moque.

Un groupe de jeunes a vu son manège, Capucine demande à son ami Ali d’intervenir.

- Monsieur il faut arrêter !

- Qu’est-ce que tu veux toi, tu ferais mieux de faire profil bas.

Ce que n’a pas vu Ali, c’est le couteau dans la poche de Groin. Quand le jeune commence à le secouer , il le plante. Il profite de l’arrêt à Saint Marcel pour s’éclipser laissant son cran d’arrêt dans le ventre d’Ali qui glisse sur le sol. L’alarme est donnée, la rame ne repart pas, des agents de sécurité arrivent :

- Encore un arabe !

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