Thatcher 32 ans après Bobby Sands

Publié le par Gérard PIEL


 


Depuis hier les mediacrates rendent hommage à Margareth Thatcher, unanimes dans la flagornerie funèbre, ils ont la mémoire courte. Pour ma part, je me rappelle de son sadisme à faire mourir à
petit feu au terme d’une grève de la faim Bobby Sand député du Sir Fein irlandais et neuf de ses camarades. Elle démontre ainsi qu’une femme peut aussi être cruelle et sanguinaire ?



Que dire de ses relations nauséabondes avec Pinochet, le tyran chilien ? Pour Thatcher tout ce qui était anticommuniste lui convenait peu importe les atrocités commises pas la junte chilienne !
Elle avait la haine des travailleurs, elle a pu exprimer celle-ci à l’occasion de la grève des mineurs faisant preuve de son savoir-faire en matière de répression. Puis elle a décidé de la
surréaliste guerre des Malouines envoyant la soldatesque au large de l’Argentine sur quelques îlots peuplés essentiellement de moutons.



J’ai souvenir aussi de la façon dont elle traitait Nelson Mandela de terroriste et de chef de bande.



Voilà quelques raisons de ne pas pleurer, celle que Renaud comparait à un réverbère.



Ken Loach dans sa grande sagesse a proposé que ses obsèques soient mises en appel d’offre afin que la loi du marché, chère aux libéraux, soit appliquée à celle qui avait en horreur les services
publics.
Je partage cette proposition confiant au mieux disant (le moins cher) l’enterrement de ce chantre du capitalisme !


 


 
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