Se bouger pour les sans-abris

Publié le par Gérard PIEL


Encore quelques jours d’angoisse pour des centaines de familles dans notre département avant le er novembre et le moratoire sur les expulsions locatives.


Alors que le froid est arrivé, que le mauvais temps s’installe, le préfet va-t-il jeter à la rue des familles dont le seul tort est de ne pas pouvoir payer des loyers au montant indécent ?


Est-ce que madame la Sous-préfète qui aujourd’hui représente un gouvernement de gauche, va mettre sur le trottoir madame D. et ses trois enfants alors qu’aucune solution de relogement et même d’hébergement n’est trouvées ?


Cécile Duflot vient de déclarer qu’elle pourrait mettre en pratique le droit de réquisition des logements vacants pour héberger des sans-abri. Et si on commençait par ne pas les mettre à la rue ?


Un premier SDF est mort de froid à Paris samedi dernier.


- La Fondation abbé Pierre et le Secours populaire ont recensé  150 000 personnes à la rue, en France !
- 3,6 millions de personnes ne sont pas ou mal-logées ou hébergées.
- 5,1 millions de personnes sont en fragilité de logement à court terme.
- 15 200 places d’hébergement d’urgence seront disponibles.
- 3 500 familles ont fait la demande d’un logement social sur la CAS.
- 4 350 familles pauvres vivent à Antibes.
- Le centre d’hébergement du Fort carré est le seul existant sur la CASA.
- 3 000 logements sont vacants à Antibes.
- On ne connait pas les chiffres des logements indécents, insalubres, garages, caves, camping, voitures… ni celui des marchands de sommeil.


A contrario, on connait bien le pourcentage de logements sociaux à Antibes : 6.9% au lieu des 20% imposés par la loi.

Jean Leonetti, député – maire – président de la CASA et du SYMISA est donc hors-la-loi.

Publié dans Logement

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