Le Val d’or est sauvé !
Une bonne nouvelle, la résidence sociale du Val d’or sise chemin de St Jean qui risquait d’être vendue dans une opération immobilière juteuse comme on en a l’habitude à Antibes, est
définitivement tirée d’affaires !
Il y a deux ans j’apprenais que la résidence composée de deux immeubles comprenant 86 studios dont un peu plus de la moitié étaient occupés par des retraités était mise en vente. Son
propriétaire, une association de l’Est de la France qui à l’origine logeait des anciens mineurs, soit par manque d’argent soit juste pour faire une belle opération financière, était prêt à vendre
au plus offrant.
Avec mes camarades du conseil municipal, Cécile Dumas et Denis La Spesa, nous réunissons les locataires, leur proposons de saisir le maire afin qu’il fasse valoir son droit de préemption. A cette
occasion, un face à face tendu avec le responsable de l’association se déroule devant les locataires.
Dans le même temps nous constatons des bizarreries : près de quarante studios sont vacants certains depuis des années mais aussi les locataires n’ont pas droit à l’APL et aussi, les loyers se
font à la tête du client.
Nos rendons public le scandale que représentent ces logements vides dans une ville où il manque actuellement des logements sociaux.
Après beaucoup d’attente et des interpellations lors de plusieurs séances de conseil municipal, le maire d’Antibes nous répond positivement et charge la SACEMA de se rapprocher du propriétaire
pour acheter la résidence au tarif des Domaines et la gérer socialement. Rapidement celle-ci se désiste, il faut donc rechercher un nouveau bailleur social.
A la fin de l’année dernière c’est le LOGIREM qui se décide enfin à prendre ce dossier en main, et depuis 15 jours c’est le LOGIREM le nouveau propriétaire du Val d’or.
Lundi 8 avril, une réunion a rassemblé les locataires et les responsables de LOGIREM : APL, rénovation, logements vacants, gestion des espaces communs tous les sujets ont été abordés et
traités.
Une nouvelle ère commence pour le Val d’or sans oublier les 40 studios qui vont être injectés dans le circuit du logement social.
Voilà comment trois élus d’opposition de gauche, des militants mêlés aux locataires, des communistes antibois actifs qui ne lâchent rien, changent le cours des choses !
Je dédie ce résultat à Blanche Tiraboschi, locataire du Val d’or il y a quarante ans, ma camarade de la cellule Jacques Duclos.