Guillaume Pepy et Jean-Paul Bailly, les deux faces de la même politique

Publié le par Gérard PIEL


Casse du service public, application zélée des directives européennes, privatisations, découpe des entreprises, filiales, contrats précaires, SNCF et Poste reculent d’un même pas ! Les premiers à souffrir de cette politique ce sont les agents et les usagers. Usager est un mot honni par Guillaume et Jean-Paul, ils préfèrent le mot client.


Pourtant, ce sont bien des fonds publics de l’état mais aussi des régions et autres collectivités qui permettent à ces deux patrons, qui ne dénoteraient pas au Medef, de gérer ces entreprises. La Poste, est plus avancée dans le démembrement, les privatisations et la casse sociale.


Jean-Paul Bailly dont le secrétariat a accusé réception de mon courrier le 21 mars en promettant une réponse, n’a toujours pas daigné me la communiquer mais il vient de se commettre dans un livre où il se moque des postiers, les méprise, tout en minimisant le nombre de suicides d’agent. Jean-Paul Bailly qui a signé 250 CDD pour la même personne vient de voir son mandat renouvelé pour cinq ans par le gouvernement. Belle récompense pour celui qui a su s’adapter à Sarkozy puis à Hollande démontrant que l’on peut être PDG, souple et servile.


Guillaume Pepy vient lui aussi de démontrer qu’il est adaptable à toutes les situations y compris celles les plus scabreuses. Le 8 mars Simon Peres, président israélien, arrive à Paris en visite officielle en gare du nord à bord d’un Thalis. Peres doit être accompagné et ses bagages acheminés. Et c’est là que les consignes données à la filiale de la SNCF « Itiremia » sont proprement scandaleuses « écarter les personnes de couleur et/ou d’origine magrébine ». Qui a bien pu donner un ordre de ce type digne de l’apartheid qui régnait en Afrique du sud, qui règne en Israël, ici en France, pays des Droits de  l’Homme ? L’ambassade d’Israël dément. Pepy se tortille et n’assume pas. Comment peut-on croire que le PDG de la SNCF n’est pas informé quand un chef d’état utilise son réseau ? Il était déjà passé maître dans l’art de la discrimination syndicale, il applique maintenant une autre sorte de discrimination. Lui aussi vient de voir son mandat renouvelé par le gouvernement.


Jean-Paul et Guillaume ont servi Sarkozy, ils servent Hollande mais en réalité leur vrai patron c’est le libéralisme. Ils en sont les chantres. Les vers sont dans le fruit du service public et leur mission : le pourrir pour le liquider.

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article