Peut-on être communiste, antilibérale et écologiste ?

Publié le par Gérard PIEL

Depuis quelques jours, je suis interpelé sur ce thème.

Je note que ces questions me sont posées essentiellement à travers mon blog mais pratiquement pas dans les rencontres que nous avons depuis une semaine, Cécile Dumas et moi, avec les habitants de la circonscription.

 

Antilibéral, je suis et je reste ! Unitaire je suis et je reste !

 

Pendant des années, nous avons construit à Antibes un rassemblement de la gauche du PS à la LCR, des Alternatifs aux Verts, du PCF aux Alter mondialistes, des syndicalistes aux associatifs et simples citoyens. Cela nous a permis de réfléchir, de débattre et surtout d’agir ensemble. Contrairement aux collectifs antilibéraux, A Gauche Vraiment (AGV) n’a pas été plaquée sur une réalité factice mais bien construite en six ans ! En luttant contre les expulsions, contre les marchands de sommeil, en organisant les rencontres citoyennes où ce sont succédés : Clémentine Autain, Yves Salesse, Jean-Luc Mélenchon, Gilles Lemaire, Francis Wurtz, Christian Piquet, Robert Bret, Jean-Luc Benhamias, André Aschieri, Alima Boumediene et beaucoup d’autres dont de nombreux intervenants étrangers, Palestiniens, Israéliens, Allemands, Italiens, en menant une campagne collective contre la Constitution libérale européenne nous avons inscrit AGV dans l’action et la construction.

 

Ce n’est pas l’échec des collectifs antilibéraux qui fera capoter  ce rassemblement.

 

Alors écologiste, mais depuis des années sur le secteur d’Antibes et son agglomération, la seule force politique qui lutte pour l’accès à tous au littoral, qui demande la fermeture de l’usine d’incinération obsolète et dangereuse des Semboules, qui accompagne celles et ceux qui refusent de voir transformer Bar sur Loup en poubelle de la CASA, c’est le PCF !

 

Le programme qui a été adopté le 10 septembre 2006 à St Denis, nous y étions avec Cécile Dumas, me convient complètement y compris quand il propose un referendum sur la question de l’EPR.

Mais je suis aussi Vice-président du Conseil régional Provence Alpes Côte d’azur et j’ai en charge les transports et les communications.

Le développement des TER que j’impulse depuis 1998 avec une certaine réussite (exemple : + 50% d’usagers en cinq ans) est bien dans la ligne du combat pour réduire l’effet de serre. La priorité aux transports collectifs, les réouvertures de ligne ferroviaire comme Cannes – Grasse, la modernisation des Chemins de fer de la Provence, les tarifications sociales font partie de la politique régionale dont j’ai la charge.

Alors oui, je revendique cette étiquette comme celle que nous portons, Denis La Spesa –ancien chargé de mission du Conseil régional PACA pour les véhicules propres) et moi-même au Conseil municipal d’Antibes :  la gauche et l’écologie !

Publié dans Elections

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