Antibes, une rentrée de crise

Publié le par Gérard PIEL

La crise économique avec un chômage record à Antibes et sur le secteur de la CASA.

La crise sociale avec la pauvreté qui gagne chaque jour des familles nouvelles.

La crise politique avec des luttes d’influence dans la majorité municipale.

-Plus de 15% de chômeurs sur le territoire de la CASA, des grandes entreprises de Sophia-Antipolis qui « dégraissent » leur masse salariale en licenciant et un nouveau secteur sinistré : les commerces de grande et moyenne surfaces avec plus de m2 de vente et moins de salariés.

-L’augmentation scandaleuse des coûts de scolarité auxquels il faut ajouter les nouvelles activités scolaires (NAP) mais aussi le coût des services comme par exemple les parkings…

-Le coût du sport et de la culture alors que ces deux activités sont sinistrées. Le scandale de la salle AzurArena fermée par la volonté du député-maire abusé par son délégataire Vert Marine alors que les élus communistes avaient prévenu des risques et notre ville ridiculisée. Des associations culturelles sacrifiées pour quelques milliers d’euros alors que la CASA finance le théâtre Anthéa à hauteur de deux millions cinq cent mille euros.

-Dans quelques jours les écoles vont ouvrir leur porte avec des locaux vétustes et des budgets réduits. Décidemment, la culture et le sport ne sont pas les priorités de la majorité municipale.

-Y-aurait-il une crise dans la majorité municipale ? Alors qu’une poignée d’élus se mouillaient au sens premier du terme pour honorer la cérémonie du 71e anniversaire de la Libération d’Antibes écourtée par un violent orage, j’étais aux côtés de Cécile Dumas seule élue de l’opposition présente ce 24 août ! Les élus d’extrême-droite étaient absents par idéologie. Loin des oreilles du député-maire à l’abri dans sa voiture, on pouvait entendre que messieurs Pauget et Amar espéraient que le maire soit de nouveau candidat à la députation pouvant ainsi profiter de la loi sur le non cumul des mandats ! Enfin, la liste des élections régionales a réservé la portion congrue à Antibes, une place à Serge Amar dont l’élection ne serait assurée qu’en cas de victoire de la droite. Messieurs Ciotti et Estrosi ont tellement fait de promesses aux recalés des élections départementales que les places sont chères au sens propre comme au sens figuré. C’est fou comme nos préoccupations sont différentes !

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